D'antan et de demain
La ville de Lac-St-Joseph possède un très beau site Internet. L'on peut y retrouver un petit historique du lac St-Joseph très intéressant à consulter.
Extrait: "Le Lac-Saint-Joseph est un des plus beaux plans d'eau à proximité de Québec. Il est situé à vingt-quatre milles de Québec et sa superficie est de 11,31 kilomètres carrés, a une circonférence de 22,4 kilomètres et son altitude est de 101,8 mètres (334 pieds) au-dessus du niveau de la mer. Il se décharge dans la rivière Ontaritzi qui est tributaire de la rivière Jacques-Cartier.
Nommé au début "Grand lac des Vents" ou "Ontaritzi", mot d'origine huronne, il devient le lac Saint-Joseph en 1912, par le gré du curé Siméon Jolicoeur, pasteur de la paroisse de Sainte-Catherine-de-Fossambault. Pour sa part, Marguerite Vincent précise que le mot Ontaritzi serait plutôt une déformation des termes "ontaretse" ou "antaritaie" signifiant "passer un lac". Peu importe, depuis 1980, on désigne sous le nom d'Ontaritzi, le cours d'eau par lequel le lac Saint-Joseph se déverse dans la rivière Jacques-Cartier.
En 1869, éligible à une subvention provinciale, le "Quebec and Gosford Wooden Railway" construit, au coût de 140 000$, une ligne reliant Saint-Sauveur (de Québec) et Loretteville pour se rendre au lac de l'Ile, un peu en arrière du lac Saint-Joseph, soit une distance de 41,85 kilomètres. Un tel réseau de transport encourageait l'établissement de manufactures de moulins à scie. Un moulin, situé tout près de Duchesnay, fabriquait des bobines de fil. En 1888, la station du lac Saint-Joseph se trouvait à Duchesnay.
En 1896, un des premiers villégiateurs à s'établir au lac Saint-Joseph est sans doute le notaire Cyprien Labrecque, fondateur du greffe de Notre-Dame de Québec. L’apparition des premiers villégiateurs autour du lac date des années 1930, au moment où monsieur Thomas Maher, vers 1934, achète ses terres, c'est-à-dire tout le contour du bassin supérieur du lac et une partie du petit bassin, au sud. Il décide alors de construire une route de ceinture et de procéder à la vente d’emplacements compris entre cette route et le littoral. En l’espace de quelques années, la majorité des lots trouve preneurs et la construction d’habitations saisonnières se multiplie; un certain nombre est transformé aujourd’hui en résidences permanentes. Monsieur Thomas Maher a à cœur de faire de l'endroit, sinon le paradis terrestre, du moins un endroit où l'homme aidera la nature à perfectionner l'Eden que ce dernier s'est plu à y créer. Aussi, dans ses contrats de vente, par des clauses très sages, demanda-t-il aux nouveaux propriétaires de construire des maisons dignes du cadre naturel qui les entoure. Il demande de beaux arbres, des haies bien taillées, des massifs floricoles attrayants, des arbustes à fleurs, enfin, rien qui ne dépare ce coin du Québec où Dame Nature s'est plue à établir un de ses studios. Aussi, grâce à cette collaboration de l'homme et de la nature, quelle transformation dans ce coins des forêts du nord-ouest de Québec. (...)" La suite par ici...
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