lundi 28 septembre 2009

Dernier épisode documenté de cyanobactéries...

Dans l'édition du Soleil du 25 septembre dernier, Éric Moreault a écrit un article en ce qui concerne la dernière éclosion massive d'algues bleues sur la plage municipale de Fossambault. Nous vous invitons à le parcourir en suivant ce lien...

Extrait d'article: "(Québec) Elles sont de retour: les résidants du lac Saint-Joseph ont assisté, lundi, à une éclosion de cyanobactéries, près de la plage municipale de Fossambault-sur-le-Lac. Une étude récente révèle d'ailleurs que le taux de phosphore du lac dépasse sa capacité de support.

C'est maintenant que les estivants ont délaissé leur chalet que s'ouvre la véritable saison des cyanobactéries au Québec. Pour l'instant, seuls quatre lacs font l'objet d'une interdiction décrétée par Québec, mais il n'y a pas d'indications sur le nombre total de lacs touchés par le phénomène. (...suite)"

Il est aussi à mentionner que la présence d'algues bleues en faible concentration a été remarquée plusieurs fois dans la zone de la plage municipale durant le mois de juillet. Il faut aussi comprendre que la saison d'éclosion des algues bleues n'est pas encore terminée. Tout l'automne est propice...

Beaucoup de facteurs entrent en compte lorsqu'il est question d'épisode d'éclosions de cyanobactéries (le niveau de phosphore, la température ambiante, les conditions d'ensoleillement etc.). Mais ceci ne change en rien la problématique que nous connaissons. Le lac vieillit prématurément.

En son état naturel, le lac souffre. Il ne faut pas oublier qu'il se produit d'autres éclosions que celles que l'on voie et que l'on documente en notre carnet web. En effet, il y a aussi toutes ces éclosions que l'on ne voie pas de nos yeux mais que l'on peut imaginer en quelques réflexions.

Dernièrement, un ami pécheur m'a dit en avoir aperçu, début septembre, en forte concentration dans l'un des ses "spots" de pêche. Surpris, il en a même averti son compagnon de chaloupe qui n'avait aucune idée que cela en était! L'on peut facilement en déduire que des nappes de cyanobactéries se promènent ici et là sur le lac St-Joseph selon les conditions atmosphériques.

Ces éclosions sont un symptôme de la santé du lac que l'on ne peut ignorer. Aussi, si vous êtes résidents et que vous êtes(ou avez été) témoins d'une éclosion d'algues bleues, n'hésitez pas à nous en faire part et à nous envoyer vos photos ou à nous laisser un commentaire sur notre blogue associatif.

Nous nous devons de porter attention à la santé de ce grand lac que nous apprécions tous à notre manière. C'est un bien collectif qu'il est de notre devoir de préserver (et protéger) afin que les générations futures puissent aussi en profiter...

lundi 21 septembre 2009

Aller au delà des apparences

Lac de septembre
Lac St-Joseph (21 septembre 2009)
crédits photo S.Bellefoy

Le retour des cynaobactéries en notre paradis...

Picnik collagePicnik collage

Comme à chaque automne, alors que sont repartis les vacanciers d'été, le lac verdit. Les éclosions de cyanobactéries sont désormais monnaie courante. N'oublions pas que l'automne est la saison de prédilection des algues bleues-vertes. Ceci fait maintenant partie de notre réalité. Le lac souffre et nous offre une belle soupe d'algues bleues pour se faire entendre...

Et en ce matin du 21 septembre 2009, dernier jour officiel de l'été, juste en bas de l'avenue Bellevue à Fossambault, l'eau claire du lac perd sa transparence pour se transformer en une épaisse soupe de pois peu appétissante...

À vous d'en juger...


Mots et crédits photo S.Bellefoy

mardi 1 septembre 2009

Souvenirs d'enfance, de sable et de lac...

Maman plage
Lac St-Joseph (fin août 2009)
crédits photo S.Bellefoy

jeudi 27 août 2009

Comportement à proscrire

La semaine dernière, j'ai été témoin d'un triste comportement. Sur le quai de la plage de Fossambault un individu à fait le plein de son bateau. Et il a laissé derrière lui une bien malheureuse trace de son activité...

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Mots et crédits photo S.Bellefoy

L'APPELSJ au coeur de la fête familale de la plage de Fossambault...

fête de la plage
Plage de Fossambault (1 août 2009)
crédits photo S.Bellefoy


Cette année, l'association a distribué plusieurs centaines de sacs gratuits afin de sensibiliser la population aux problèmes que l'on affronte quant à la santé du lac. Ces petits sacs bleus, faits de matériel recyclable, contenaient des échantillons gratuits de produits écologiques ainsi qu'une mine d'informations traitant des problèmes que nous bataillons et des mesures à prendre pour protéger notre environnement.

Ainsi nous étions présent durant la fête familiale organisée par la CNF sur la plage municipale de Fossambault. La sortie de notre jeune mascotte en forme de goutte d'eau a mis de la gaieté en ce contexte pas toujours rose...

Ce jour là, il faisait beau et chaud. La plage était bondée et les sourires irradiaient les visages. C'est dans cette ambiance festive que plusieurs bénévoles ont distribué des dizaines de petits sacs bleus. Ils ont aussi discuté avec les personnes qui profitaient de cette magnifique journée au bord de l'eau. Je dois dire que la majorité des gens ont été réceptifs. Nous avons aussi reçu de nombreux commentaires positifs nous félicitant cette belle initiative. Devant un tel succès, nous ferons notre possible pour continuer de trouver des idées originales afin de sensibiliser l'opinion public à la cause de ce lac qui nous offre tant de plaisirs...

Fête de la famille
Plage de Fossambault (1 août 2009)
crédits photo S.Bellefoy

Habiter en milieu naturel

La fin de l'été approche à grands pas et l'on peut certainement faire un bon bilan des activités estivales de l'association. Voici un petit récapitulatif de la conférence donné par Claude Phaneuf qui s'est révélée fort instructive.

Durant la première partie de la conférence, Katia Savoie a donné plusieurs conseils d'expert sur comment jardiner en bord de lac...

Picnik collage
Katia Savoie (en robe noire) répond aux questions des participants.

Après la présentation de Mde Savoie, Mr Phaneuf est rapidement entré dans le vif du sujet. Ci dessous, quelques points qui ont été évoqués durant la soirée:

- L'évolution négative du milieu se poursuit. L'activité humaine est responsable de la détérioration de nos plans d'eau . En quelques dizaines d'années il est possible de faire vieillir un lac de plusieurs milliers d'années.

- La réglementation des rives sera inévitable dans le futur. Déjà, la plupart des lacs de la région possèdent des réglementations quant à la préservation de leurs rives.

- L'urbanisation des rives est à bannir si l'on veut préserver l'équilibre naturel d'un lac.

- Il est important de surveiller l'apport en phosphores, azotes et toutes autres pollutions.

- L'on doit se rappeler que la bordure des rives est une pouponnière. Le littoral est d'une importance capitale à la vie d'un lac.

- L'on doit absolument revisiter nos critères esthétiques afin de mieux s'adapter à notre environnement.

- Une rive ombragée rafraichit le lac et préserve le littoral.

- L'eau est un bien collectif.

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L'association remercie chaleureusement Mr Phaneuf de sa présence et de ses enseignements. Nous vous invitons à vous procurer son livre intitulé "Habiter en milieu naturel" disponible en ligne ou en libraire. Nous remercions aussi Mde Katia Savoie, propriétaire de la Boutique Mon Décor (5225 Rte De Fossambault, Ste-Catherine-de-la-J. Cartier, QC G0A 3M0 Téléphone : 418-875-2258), de ses conseils éclairés...

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Notre présidente Lynda Hayes et Claude Phaneuf, auteur du livre "Habiter en milieur naturel"
crédits photos S.Bellefoy

Habiter en milieu naturel

À consulter: Le livre de Claude Phaneuf qui nous a donné une belle conférence dans le cadre de nos activité estivales. Un ouvrage à parcourir pour mieux comprendre l'environnement qui nous loge...

"Dans Habiter en milieu naturel, Claude Phaneuf nous livre deux décennies d’expériences de vie à la campagne au cours desquelles il a concrétisé l’achat et la réfection d’un chalet, la copropriété de chalets sur des terrains sous bail de villégiature et finalement la construction d’une résidence permanente en milieu naturel. Il nous rapporte des éléments de ses trois projets sur les rives de différents lacs où il a rencontré diverses embûches pour lesquelles il a cherché et appliqué des solutions judicieuses.L’auteur nous livre également une synthèse de recherches et de lectures sur les écosystèmes naturels dans laquelle il dépeint les milieux rural, forestier, riverain et aquatique. Il fait ressortir les caractéristiques de chaque milieu et les problèmes environnementaux qui y sont associés.L’auteur nous initie aux particularités du puits artésien, de la fosse septique et du champ d’épuration, de la zone inondable, de la bande riveraine…Il traite du phosphore, des cyanobactéries, de la perte d’habitat, des coliformes fécaux, des organismes génétiquement modifiés et de biens d’autres sujets qui préoccupent les résidents du milieu naturel.Ce livre est une première ressource essentielle pour quiconque veut comprendre le milieu de vie campagnard, apporter des corrections à des problèmes existants ou en prévenir d’éventuels autres en comprenant les enjeux en cause, ou tout simplement partir du bon pied dans la réalisation d’un rêve nature."

mardi 21 juillet 2009

Distribution de sacs et mascotte enjouée

L'association était présente, le vingt juin dernier, au cocktail d'ouverture du Club Nautique de Ville du lac St-Joseph...

Afin de souligner le début d'une nouvelle saison estivale, l'association pour le lac St-Joseph a distribué gratuitement des sacs recyclés contenant toutes sortes d'informations pour mieux comprendre et apprécier notre environnement. L'accueil chaleureux des riverains nous a permis de constater l'intérêt général pour la protection et la préservation du lac. Lynda Hayes, présidente de l'association, a expliqué en quelques mots l'importance de s'impliquer au sein de l'association et de poser des gestes simples pour améliorer la santé du lac. Ce fut aussi l'occasion pour notre mascotte "Eau pure" de faire une entrée remarquée...

Picnik collage
crédits photo S.Bellefoy


Le lendemain, ce fut au tour du Club Nautique St-Joseph à Fossambault sur le lac de recevoir la visite des membres du conseil d'administration. En ces deux jours, l'association aura distribué plus de trois cent sacs gratuits. Ceci nous aura aussi permis d'échanger avec la population locale. Plusieurs résidents en ont profité pour remplir notre fiche d'inscription et soutenir ainsi l'association dans ses démarches. La protection et la préservation de notre environement nous tient à coeur, ensemble, l'on peut inverser la tendance et améliorer la santé du lac St-Joseph...

Rappel d'activité

Mercredi, le 22 juillet à 19hres 30 à la chapelle du lac St-Joseph (coté Ville du lac): Assistez à la conférence de Claude Phaneuf "Habiter en milieu naturel" ayant pour thème la protection et préservation des lacs. Venez nombreux et n'hésitez à poser les questions qui vous intéressent...

Sous les nuages...

Humeurs de juillet
Lac St-Joseph (juillet 2009)
crédits photo S.Bellefoy

lundi 20 juillet 2009

L'APPELSJ PLANTE 1500 ARBRES DANS LE CADRE DU DÉFI RELEVÉ VERT DESJARDINS

La renaturalisation des milieux sensibles du bassin versant du lac St-Joseph s’inscrit dans un vaste plan d’action pour lutter contre la dégradation des eaux du lac confrontées à des problèmes d’érosion des rives, d’eutrophisation et de prolifération des cyanobactéries.

L’Association pour la protection de l’environnement du lac St-Joseph (APPELSJ), qui regroupe plus de 400 membres, a élaboré un plan d’action en concertation avec les trois municipalités impliquées et les différents organismes du milieu. Cet ambitieux programme vise à restaurer les composantes naturelles des différents écosystèmes du bassin versant et à maintenir leur préservation dans un contexte de développement durable. La renaturalisation des milieux humides et des rives du lac St-Joseph constitue un des éléments principaux de ce plan d’action.

Le secteur visé par la plantation subventionnée par le programme Relevé Défi Vert Desjardins représente le plus important milieu humide du bassin versant du lac St-Joseph. Malheureusement, le développement domiciliaire a amputé la majorité de son couvert arborescent. Cette dégradation du milieu est responsable en partie de la détérioration des eaux du lac. Nous travaillons de concert avec le promoteur depuis 3 ans afin de rétablir le couvert arborescent et ainsi réduire les impacts du développement résidentiel sur les écosystèmes environnants.


Les essences suivantes ont été plantées sur le site :

- Abies balsamea
- Sapin baumier
- Larix laricina
- Mélèze laricin
- Picea glauca
- Épinette blanche
- Thuya occidentalis
- Thuja occidental (cèdre)
- Acer rubrum
- Érable rouge
- Betula alleghaniensis
- Bouleau jaune
- Populus deltoïdes
- Peuplier deltoïde

Les plants ont été acquis et livrés le 22 juin 2009. La plantation a été amorcée dès le lendemain et pris fin le 25 juin 2009. Tous les arbres ont été plantés dans le secteur du lac du Grand Héron dans la municipalité de Fossambault-sur-le-Lac qui constitue le plus important milieu humide dans le bassin versant du lac St-Joseph.

Nous remercions la Corporation Projets Saint-Laurent, mandataire du Jour de la Terre au Québec, pour la confiance accordée à l’APPELSJ et pour leur importante contribution dans ce projet de renaturalisation des milieux sensibles.

CA d’APPELSJ

Lynda Hayes – présidente, Bernard Chauvette – vice-président, directeur (renaturalisation), Michèle Lavoie – trésorière, Danielle Boutet – secrétaire, Sandra Bellefoy – directrice (communications),Gaby Ward – directrice (nautique), Yves Marcil

mardi 16 juin 2009

Calendrier d'activités estivales...

Durant toute la belle saison vous pourrez rencontrer des membres actifs de l'APPELSJ qui vous offriront toute l'information et la documentation que vous désirez quant à la préservation du lac et de ses enjeux.

De Fossambault à Ville du lac, nous serons présents et organiserons diverses activités. Suivez nos nouvelles sur le blogue et n'hésitez pas à venir nous rejoindre à l'un ou l'autre des endroits mentionnés. Nous serons très heureux de vous y retrouver...

À Ville du lac St-Joseph (au Club Nautique)

- Venez discuter avec nous le 20 juin 2009 durant le cocktail d'ouverture.

- Le vendredi 17 juillet, tout de suite après le cinq à sept hebdomadaire. De 19hres à 21 hres, venez visionner en notre compagnie la projection de l'excellent documentaire " Nos lacs sous la surface".

- Le 22 juillet à 19hres 30 à la chapelle du lac St-Joseph. Assistez à la conférence de Claude Phaneuf "Habiter en milieu naturel" ayant pour thème la protection et préservation des lacs.

À Fossambault sur le lac

- Venez nous rencontrer le 21 juin entre 11hres et 13 hres au Club Nautique St-Joseph durant la journée d'inscription.

- Retrouvez-nous le 25 juillet durant la fête familiale de la plage municipale de Fossambault.

lundi 15 juin 2009

Pour la protection des plans d'eau

Un superbe site web à découvrir: Allez y faire un tour pour y dénicher toutes sortes de conseils et d'informations sur comment protéger nos plans d'eau. Car il ne faut pas oublier que la santé de nos lacs et rivières est désormais entre nos mains. Nos gestes et actions affectent de plus en plus notre environnement, il est donc nécessaire d'y ajouter une bonne dose de réflexion...

samedi 30 mai 2009

Au service du lac

Pensons plus loin qu'aujourd'hui, pensons à demain...

Le lac fatigue. Il vieillit. Prématurément. C'est le phénomène d'eutrophisation. Comme il est impossible de revenir en arrière, il est nécessaire d'aller de l'avant en prenant conscience de la fragilité de notre environnement.

Que l'on soit riverains ou non, nous pouvons, par le biais de nos gestes quotidiens et de notre réflexion, préserver ce lac que l'on apprécie tant.

S'informer "du pourquoi et comment" est le premier pas à faire pour inverser cette tendance nuisible à notre environnement. L'association pour la protection du lac St-Joseph (APPELSJ) travaille sur plusieurs plans, aussi nous espérons vous revoir nombreux à nos coté cet été.

Voici donc quelques termes à définir pour mieux comprendre la problématique à laquelle l'on fait face...

Un lac présente généralement trois stades d'évolution: Le stade oligotrophe est considéré comme la jeunesse du lac. Ses eaux sont pures et faiblement minéralisées. Vient ensuite le stade mésotrophe, les eaux du lac reçoivent de plus en plus d'apports organiques et minéraux. Les espèces du zooplancton et phytoplancton se développent. Les couches profondes du lac s'appauvrissent en oxygène. C'est l'âge mature. Le stade eutrophe termine l'évolution naturelle. l'enrichissement en matière organique se poursuit. L'oxygène s'appauvrit. la minéralisation devient plus lente. Le lac se meurt....

Oligotrophe (via Wikipédia)

Un milieu oligotrophe (du grec oligo : «peu» et trophein : « nourrir »), est le contraire d'un milieu eutrophe. C'est un milieu particulièrement pauvre en éléments nutritifs. Quand le milieu est moyennement riche en nutriments, il est dit mésotrophe.

Les milieux oligotrophes sont généralement aquatiques ; d'eau douces (zones humides, mares, lac, fossé..) ou d'eaux saumâtres ou salées (eaux marines chaudes éloignées des récifs coralliens et des continents en zone tropicale). Ces milieux sont de plus en plus rares à cause de l'augmentation planétaire des rejets industriels, urbains ou agricole riches en engrais (nitrates, ammonium), la présence de polyphosphates dans les lessives (par exemple) font de l'eutrophisation un processus fréquent où sont régulièrement constatés des blooms d'algues toxiques sur des zones autrefois oligotrophes. Même la pluie contient des nitrates d'origine agricole, naturelle ou urbaine, ce qui explique que des zones oligotrophes isolées puissent s'enrichir sans sources locales de pollution, y compris en pleine forêt.

mercredi 6 mai 2009

Canards sur fond bleu

Étranges canards...
Lac St-Joseph (31 avril 2009)
crédits photo S.Bellefoy

Développement domiciliaire: St-Augustin veut protéger le nord du lac

À parcourir en ligne, un article d'Éric Moreault paru fin avril dans le Soleil...

Extrait: "(Québec) Saint-Augustin-de-Desmaures veut éviter toute construction domiciliaire au nord de son lac tristement pollué. Pour se blinder face à toute contestation, la municipalité a demandé à un avocat «d'ajuster ses règlements d'urbanisme pour les rendre compatibles avec son Plan directeur d'aménagement et de développement (PDAD)». (suite)"

Terre Mère



"Plus qu'un film, HOME, un film de Yann Arthus Bertrand et Luc Besson sur la la Terre vue du Ciel sera un événement mondial: pour la première fois dans l'histoire, ce long-métrage sortira en même temps dans plus de 50 pays et sur tous les supports : cinéma, TV, DVD et Internet. C'est la date symbolique du 5 juin 2009 qui a été choisie pour cette sortie internationale...

"(source AFP) Le message, traduit en 23 langues à ce jour: "Il est trop tard pour être pessimiste. A chacun d'agir", résumait mardi, lors d'une conférence de presse, le cinéaste qui présente un état des lieux planétaire vu d'en haut, selon la formule qui fait depuis près de dix ans son succès. Vu du ciel, tout est relativement beau, mais ce qu'on dit derrière remet les choses en perspective", poursuit-il en rappelant qu'en 50 ans, la planète a subi davantage de transformation que sur l'ensemble de son histoire. Un constat pas toujours bienvenu: l'Inde a ainsi confisqué la moitié des images filmées sur son territoire, et Dubai a renvoyé les équipes..."

jeudi 30 avril 2009

Les algues et les cyanobactéries

Les algues sont des végétaux aquatiques primitifs qui vivent naturellement dans nos plans d’eau. Ces organismes sont, contrairement aux plantes aquatiques, dépourvus de véritables feuilles, tiges et racines. La majorité des algues n’ont pas de corps et glissent entre les doigts lorsqu’on tente de les prendre. Dans les écosystèmes d’eau douce, il existe trois grandes catégories d’algues : les algues vertes, les algues diatomées et les cyanobactéries.

Cyanobactéries (algues bleues, bleu-vert ou cyanophycées)

- Bactéries qui ressemblent aux algues vertes
- Coloration variable (bleu-vert, vert-olive ou violet)
- Teignent les eaux en vert ou forment des couches vert-turquoise lorsqu’elles sont trop abondantes
- Certaines produisent des toxines (cyanotoxines)
- Plus abondantes en fin d’été (eau chaude)
- Nombre d’espèces : environ 200
Leur apparition indique des apports importants de phosphore (eaux usées, engrais chimiques…)

Les cyanobactéries sont microscopiques (invisibles à l’œil nu). Cependant, lorsqu’elles sont trop nourries, elles se multiplient et s’agglomèrent au point de former des masses macroscopiques (visibles à l’œil nu) que l’on appelle fleurs d’eau, bloom d’algues et les efflorescences. Les fleurs d’eau peuvent prendre différentes colorations (bleu-vert, vert-olive, violet, rouge) et différentes formes (colorant, peinture, écume, mousse).

Pourquoi sont-elles problématiques ?

Certaines cyanobactéries produisent des toxines (appelées cyanotoxines). Lorsque les cyanobactéries et, par conséquent, les cyanotoxines, sont trop abondantes dans un plan d’eau, elles peuvent occasionner des perturbations écologiques et nuire à la santé des usagers. Il existe plusieurs types de cyanotoxines différentes. Certaines de ces toxines peuvent causer des irritations de la peau ou des effets allergiques. D’autres causent des problèmes au niveau du foie. D’autres encore peuvent affecter le fonctionnement du système nerveux. C’est pourquoi il faut éviter tout contact et toute ingestion d’eau présentant un bloom de cyanobactéries.

Conditions environnementales favorisant les cyanobactéries

De façon naturelle, les cyanobactéries sont présentes dans les milieux aquatiques, mais elles deviennent problématiques lorsqu’elles sont trop nombreuses. C’est-à-dire, principalement lorsque nos activités humaines apportent vers nos plans d’eau un surplus de phosphore. De plus, le réchauffement des eaux occasionné, entre autres, par l’artificialisation des rives contribue à la prolifération des cyanobactéries.

Principales sources de phosphore qui font proliférer les cyanobactéries :

• Engrais domestiques (pour pelouses, plate-bandes, etc.) ;
• Engrais agricoles (engrais chimiques, lisiers, etc.) ;
• Eaux usées (domestiques, municipales) ;
• Détergents, lessives et savons ;
• Coupes forestières abusives (sols mis à nu) ;
• Érosion des rives ;
• Rejets de sites d’enfouissement ;
• Rejets industriels.

mardi 28 avril 2009

Les algues sont-elles néfastes ?

Via le site: LE RAPPEL

Les algues remplissent plusieurs rôles essentiels au sein de l’écosystème aquatique. Elles ne sont donc pas néfastes en soi. Toutefois, lorsque l’eau est anormalement riche en éléments nutritifs, les algues se multiplient excessivement, ce qui perturbe l’équilibre de l’écosystème. Dans ce cas, les algues créent des amas gluants que l’on appelle bloom d’algues, fleur d’eau ou bien efflorescence. C’est alors que les algues sont néfastes : elles peuvent envahir et étouffer un plan d’eau.

Pourquoi les fleurs d’eau apparaissent-elles surtout dans des baies ?

Les baies peu profondes et abritées d’un lac sont plus propices au développement des cyanobactéries, car les eaux y sont plus chaudes et plus calmes.

Comment savoir si on a un bloom de cyanobactéries ?

L’identification des algues et cyanobactéries se fait au microscope. Un petit test préliminaire peut toutefois vous aider à différencier les types d’algues. Passez vos doigts dans l’efflorescence, laissez l’eau s’égoutter et regardez ce qu’il reste dans votre main. De façon générale, si :

• Filaments, masses fibreuses = algues vertes
• Morceaux gluants = cyanobactéries N’oubliez pas de vous laver les mains à l’eau chaude savonneuse immédiatement après ce test !

Quoi faire si on croit avoir un bloom de cyanobactéries ?

Si votre lac présente des symptômes de bloom de cyanobactéries, il importe de communiquer avec le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs de votre région.

À quel moment de l’année les cyanobactéries sont-elles plus abondantes ?

Les cyanobactéries se développent surtout en été et à l’automne.

Pourquoi a-t-il des blooms seulement certaines années ?

Il y a toujours des algues dans l’eau, mais elles ne forment des blooms que lors des étés où les nutriments sont trop abondants et que les eaux sont suffisamment chaudes.

Les algues sont-elles toxiques ?

Les algues vertes et diatomées ne sont pas toxiques. Cependant, certaines cyanobactéries libèrent des substances extrêmement toxiques pour l’humain et les animaux. Il faut éviter tout contact (baignade, douche…) et ne pas boire une eau pouvant en contenir. Il faut également éviter de consommer des poissons, crustacés ou mollusques provenant d’un plan d’eau affecté.

Comment éviter un bloom d’algues ?

Il faut s’attaquer à la cause du problème : l’excès de nutriments. Il faut donc réduire les sources de phosphore et d’azote.

Quoi faire si on veut rapporter un cas une fleur d’eau ?

Si votre lac présente des symptômes de bloom de cyanobactéries, il importe de communiquer avec le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) de votre région. En effet, c’est le MDDEP qui est responsable du Plan d’intervention sur la gestion des fleurs d’eau de cyanobactéries au Québec. Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches Québec Téléphone : 418 644-8844

« Globalement, le MDDEP s’occupe de confirmer la présence de fleurs d’eau dans les milieux aquatiques concernés, d’y prélever des échantillons et de les analyser. S’il y a lieu, les DSP émettent des avis de santé publique. Ces avis visent à sensibiliser la population sur les usages de l’eau à éviter, lorsqu’il y a des fleurs d’eau, et sur les risques pour la santé associés aux cyanobactéries et à leurs toxines. Les DSP lèvent ces avis lorsque l’état du milieu aquatique est redevenu sécuritaire pour les usagers. (Blais, 2006). »

Attraper un canot dans sa ligne de mire

Attraper un canot
Lac St-Joseph (27 avril 2009)
crédits photo S.Bellefoy

Préserver et à assurer la qualité des eaux est simple

Le principe de base inhérent à: il faut arrêter tous les apports de sédiments (particules de sol) et d’éléments nutritifs surfertilisant le lac. Il faut donc exercer un meilleur contrôle de l’érosion des sols et des éléments nutritifs accompagnant nécessairement les sédiments dans le lac. Voici les principales pistes de solutions en fonction de différents acteurs.

Riverains (source):

• Favoriser l’entretien écologique des pelouses en abolissant l’utilisation de fertilisants, pesticides et herbicides.
• Conserver ou revégétaliser la bande riveraine naturelle. Pour qu’elle soit efficace, la bande riveraine doit avoir une largeur de 10 à 15 m selon la pente et mélanger les trois strates de végétation (herbacées, arbustes, arbres).
• Recouvrir complètement de végétation les rives artificielles.
• Vérifier et entretenir les installations septiques.
• Favoriser un recouvrement végétal total d’un minimum de 50 % de chaque lot de moins de 3716 m² et de 60 % pour les lots de plus de 3716 m².
Gestionnaires du territoire • Faire connaître, par dépliants ou affiches, aux résidents permanents et saisonniers les règlements municipaux relatifs à la protection du lac et des cours d’eau. Il est également important de s’assurer de bien informer tout nouveau riverain des lois et règlements en vigueur sur le bord des plans d’eau.
• Voir à appliquer les règlements municipaux concernant la bande riveraine du lac et de tous ses tributaires.
• Favoriser un entretien écologique et préventif des fossés routiers (méthode du tiers inférieur et ouvrages anti-érosifs).
• Adopter un règlement de contrôle des sédiments pour tous les sites de construction ou de sol mis à nu (à l’exception des terres agricoles).
• Identifier et protéger tous les milieux humides de plus d’un hectare.
• Privilégier une gestion globale des eaux usées publiques et des résidences isolées (caractériser l’usage et l’état actuel des installations septiques et vérifier leur efficacité).
• Réglementer la prohibition des pesticides, herbicides et fertilisants utilisés sur les pelouses à des fins esthétiques.
• Contrôler les barrages de castors près des ponceaux à l’aide de cubes Morency.

vendredi 17 avril 2009

McKay réclame une commission parlementaire sur les lacs

Un article d'Éric Moreault publié dans Le Soleil en mars 2009

Extrait: "Les Québécois dilapident une ressource précieuse de notre patrimoine naturel : nos lacs. Le constat troublant du percutant documentaire Nos lacs sous la surface a convaincu Scott McKay, critique du Parti québécois en environnement : Québec devrait convoquer une commission parlementaire, a soutenu le député. Le documentaire de Pierre Brochu, qui prendra l'affiche vendredi à Québec, dresse un portrait implacable du vieillissement prématuré de nos lacs habités, causé par l'activité humaine : urbanisation, agriculture intensive, traitement inadéquat des eaux usées, multiplication des embarcations à moteur...

Et les nombreux spécialistes québécois de la question - ils y sont presque tous interviewés - ne sont guère optimistes : nos lacs se dégradent... et ça va continuer. «On n'est pas en mode de développement durable», tranche un inspecteur du ministère québécois... du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Le film démontre que des décennies de laissez-faire politique ont causé des torts presque irréparables à l'environnement de plusieurs plans d'eau. «Il va falloir resserrer le combat. Le gouvernement du Québec s'en lave les mains. Ça ne peut plus continuer comme ça», s'est exclamé Denis Racine, le maire de Lac-Sergent, à la sortie de la projection de presse.(...)"

mardi 14 avril 2009

Nos lacs sous la surface

Le documentaire "Nos lacs sous la surface" diffusé cet hiver dans plusieurs salles de la province (dont le Clap à Québec) sera diffusé en exclusivité sur Canal D dimanche le 16 avril à 19 heures....

Ce documentaire réalisé par Pierre Brochu se penche sur cette problématique qui est la nôtre. Que se passe-t-il sous la surface de nos lacs qui vieillissent trop vite?



« Le Québec compte 700 000 lacs : 3% des réserves mondiales d’eau douce, mais pour la plupart, ces lacs ne sont pas facilement accessibles ou suffisamment chauds pour que l’on puisse s’y baigner. Ceux que nous fréquentons se retrouvent de plus en plus mal-en-point. Ils vieillissent prématurément comme en fait foi la prolifération des algues et des plantes aquatiques. Les grands responsables de ce vieillissement sont, d’une part, les rejets excessifs de phosphore provenant de l’agriculture ou des déjections humaines, et d’autre part, l’érosion incontrôlée causée par le développement anarchique des bassins versants. Paradoxalement, tout le monde est dans les normes ! Avec des images tournées sur une centaine de lacs, ce documentaire démontre que, depuis 30 ans, en dépit des belles paroles, tous les partis politiques se sont faits complices du dépérissement de nos lacs. Pendant combien de décennies allons-nous pouvoir encore profiter de nos lacs ? »